Diocèse de 
Journée missionnaire sur le plateau de Sault
Publié le 13/05/2024En ce 8 mai, c’est par le village de COMUS, si cher au cœur des Sœurs de l’Ange Gardien, qu’a débuté la journée découverte « A la rencontre des communautés du Plateau de Saul » par Monseigneur Bruno Valentin accompagné du Père Thomas, Mme Joelle Chalavoux, conseillère départementale de l’Aude, de membres de l’EAP et de l’EMP.
Accueilli avec joie et fierté dans l’église par Mr Jean Caude Pélofi, maire du village, Michel et Elisabeth Mora, bénévoles investis dans la restauration de ce lieu de culte, Sœur Araceli nous a expliqué qu’en 1838 une épidémie de fièvre typhoïde dans toute la région de Comus, avait engendré beaucoup de décès notamment celui du docteur et du prêtre.
Le Père Louis, curé de Quillan, touché par cette grande misère demanda à son évêque l’autorisation de venir soigner tous ces gens au risque de sa vie. Il fut, lui aussi, touché par la maladie, le bruit de sa mort courut, mais notre Seigneur veillait, une autre mission l’attendait : la fondation de la Congrégation des Sœurs de l’Ange Gardien.
Après une pause-café bienvenue, voilà toute l’équipe répartit vers Camurac, le plus haut village du département niché à 1225 m d’altitude. Avant la célébration de la messe, Mr Bernard Vacquié, maire de la commune a conté l’historique du retable de l’église St Just-St Pasteur et sa restauration avec l’aide des monuments de France sous la direction des architectes Mr. Mme Tabouriech.
Investissement conséquent certes, mais indispensable pour cette municipalité afin de laisser aux générations futures un patrimoine cultuel et culturel chargé d’histoire, témoin de la mémoire collective. La célébration eucharistique animée au piano par le jeune Issac a réuni une belle assemblée, touchée par l’homélie du Père Bruno : "Que notre intelligence atteigne notre cœur afin de bâtir un monde de paix. Tout un symbole en ce jour de l’Armistice".
Pas une minute à perdre, direction Belcaire autour du monument aux morts afin de célébrer avec la population tous les enfants du pays qui « sont morts pour la France ». Après les traditionnels discours le maire Jean Pierre Adroit et son Conseil municipal nous ont convié à un apéritif où les personnes présentes ont apprécié la grande disponibilité et la bienveillance du Père Bruno. Un repas organisé par l’EMP de Belcaire et la générosité de la municipalité à clôturer notre matinée.
Dans l’après-midi le Père Bruno a été reçu dans un premier temps au centre d’hébergement « la Mariapolis » de Belcaire par Monsieur Lucien RIVIE, président de l'association et de Mme Sylvie FAUCHE, membre du conseil administration. Les résidents un peu intimidés attendaient gentiment leur hôte.
Après un petit échange et un temps de prières, Monseigneur a expliqué cette joie qu'avait ressenti Élisabeth lors de la venue de sa cousine Marie , ce qui l'a conduit à poser la question suivante : Quelle a été votre dernière joie et pour quelle raison ? Aussitôt le dialogue s'est installé plus facilement. Cette rencontre très chaleureuse s’est achevée par un texte sur nos aînés.
Dans un deuxième temps à la résidence « La Marpa » à Roquefeuil c’est Marie Bernadette Pelisson, responsable diocésaine de la Pastorale de la Santé qui a accueilli Monseigneur. Avec beaucoup de délicatesse le Père Bruno a instauré un échange avec des résidents plus fragilisés, accueillis dans cet établissement.
Après un temps de prières, Monseigneur a reçu en cadeau de la part des résidents et du personnel soignant un joli carnet annoté de témoignage personnel afin qu’il ne les oublie pas et prie pour eux. Ce geste était beau et très touchant en voyant le regard de chacun d'eux. C’est sur un échange avec le personnel soignant présent que la visite s’est achevée.
La journée chargée en émotion et belles rencontres s’est terminée à l’église de Belvis par un concert de louange interprété par Anne Christine et Jean Luc suivi du verre de l’amitié offert par la municipalité de Belvis.