Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié 2024
Publié le 23/09/2024Cette journée a été souhaitée en 1914 par le pape Benoît XV, la date de cette célébration a d’abord été laissée à la convenance des Conférences épiscopales (et en France au choix des diocèses).
En 2004, le pape Jean-Paul II publiait l’Instruction Erga Migrantes Caritas Christi, texte de référence pour la PASTORALE des Migrants, et fixait la JMMR au deuxième dimanche après le 6 janvier.
En septembre 2018, il a été décidé de célébrer la plus ancienne journée mondiale de l’Eglise catholique le dernier dimanche de septembre.
Les évêques de France en lien avec le dicastère du développement intégral, ont confié la responsabilité au SNMM ( service national Mission et Migrations) d'animer le réseau des Délégués à la pastorale des migrants et des Coordinateurs des aumôneries catholiques de la migration afin de promouvoir le sens théologique et pastoral de la « Mission à l'ère des migrations ».
Cette journée sera développée dans l'ensemble des églises de notre diocèse : des outils ont été mis à la disposition de chacune des paroisses ( trame liturgique, Prière universelle, affiches...).
Message de la JMMR 2024 « Dieu marche avec son peuple »
Pape François
Rome, Saint-Jean-de-Latran, le 24 mai 2024, Mémoire de la B. V. Marie Auxiliatrice
Chers frères et soeurs !
Le 29 octobre 2023, la première session de la 16ème Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques s’est achevée, ce qui nous a permis d’approfondir la synodalité comme vocation originelle de l’Église. « La synodalité est principalement présentée comme un cheminement commun du Peuple de Dieu et comme un dialogue fructueux des charismes et des ministères au service de l’avènement du Royaume » (Rapport de synthèse, introduction).
L’accent mis sur sa dimension synodale permet à l’Église de redécouvrir sa nature itinérante de peuple de Dieu en marche dans l’histoire, en pèlerinage, nous dirions « migrante » vers le Royaume des cieux (cf. Lumen gentium, n. 49). La référence au récit biblique de l’Exode, qui présente le peuple d’Israël en marche vers la terre promise, est naturelle : un long voyage de l’esclavage à la liberté qui préfigure celui de l’Église vers la rencontre finale avec le Seigneur.
De même, il est possible de voir dans les migrants de notre époque, comme dans ceux de tous les temps, une image vivante du peuple de Dieu en marche vers la patrie éternelle. Leurs voyages d’espérance nous rappellent que « nous avons notre citoyenneté dans les cieux, d’où nous attendons comme sauveur le Seigneur Jésus Christ » (Ph 3, 20)...