L'Évangile du dimanche 22 novembre commenté par les jeunes diocésains

Dimanche 22 novembre, Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l'Univers

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : ‘Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !’ Alors les justes lui répondront : ‘Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu...? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?’ Et le Roi leur répondra : ‘Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.’ Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : ‘Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.’ Alors ils répondront, eux aussi : ‘Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?’ Il leur répondra : ‘Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.’ Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. » – Acclamons la Parole de Dieu.

Un commentaire proposé par Julie, membre du mouvement ApéroDi'vin : 

Cher frères et soeurs, 
La parole d'aujourd'hui pourrait nous paraître facile. Après tout, qui sommes-nous si nous ne mettons pas en action la règle d'or : "tout ce que tu voudrais qu'on fasse pour toi, fait le pour les autres". L'histoire du bien et du mal,  on la connaît par cœur. D'ailleurs,  pourquoi cet avertissement de Jésus,  et pourquoi cette intransigeance pour les boucs ? Il me semblait bien avoir entendu parler d'une divine miséricorde quelque part non?
Je crois plutôt que Jésus nous invite à des retrouvailles avec lui à chacun de ces moments. A travers notre abaissements et notre impuissances , il est présent. 

Il nous invite, ou plutôt,  nous "empresse" a ouvrir nôtre coeur en toute circonstances. Et c'est pas pour demain,  ou pour la semaine prochaine,  ou après le confinement, c'est maintenant. Car qu'est-ce que le royaume des cieux? Un échange d'amour perpétuel. Parceque au-delà du bien et du mal, il y a Jésus,  il y a l'amour. 
Aimer notre prochain,  c'est aimer Jésus. 
Alors nous vivons déjà dans le royaume des cieux.

Un commentaire proposé par les jeunes de la paroisse Sainte-Croix-en-Narbonnais :

Lors de la venue de Jésus en Gloire, ce qui fera la différence entre chacun de nous sera la manière dont nous aurons accueilli et servi le Seigneur à travers chaque personne rencontrée : il y aura ceux qui auront aimés leurs prochains et ceux qui ne l'ont pas fait. Le Seigneur regardera l'amour porté à nos frères, aux plus petits... 

Pour nous aider à y parvenir, Jésus nous donne des pistes que nous pouvons compléter...

"J'avais faim - j'avais soif" : oui il y a la faim de nourriture et la soif dans les pays pauvres; chez nous aussi : restos du coeur, table ouverte, croix rouge... Mais il y a d'autres faims et soifs : celle d'être aimé, d'exister, d'être égaux, d'un regard, d'un sourire, de justice, de paix... M'avez-vous donné à manger et à boire ? 

"j'étais un étranger" : pas seulement ceux qui viennent d'u nautre pays, il existe d'autres manières de se sentir étranger. Ne pas être accueilli, être exclu, être rejeté pour ce que l'on est ou ce que l'on représente. Parfois même dans nos propres familles... M'avez-vous accueilli ? 

"j'étais nu" : pas seulement par manque de vêtements... mais manquer de ce qui est nécessaire pour bien vivre : logement trop petit (surtout en ces temps de pandémie où devoir rester chez soi peut se révéler difficile par manque d'espace, manque de matériel scolaire, d'outils pour garder le contact, de moyens de locomotio pour travailler... M'avez-vous habillé ? 

"j'étais en prison - j'étais malade" : Des prisonniers et des malades il n'y en a pas que dans les prisons et les hôpitaux. Il y a ceux qui sont enfermés, torturés, éliminés à cause de leur foi... Mais aussi ceux qui sont "prisonniers et malades" de leurs idées fixes, idéologiques; prisonniers de la drogue, de l'alcool, de la maladie... M'avez-vous visité ? 

Alors apprenons à reconnaitre le visage de Jésus dans les plus petits que nous croisons et rencontrons chaque jour. Il nous demande pas de faire des actions extraordinaires, d'être des héros; il nous demande juste de faire de petites choses avec Amour tout autour de nous... c'est à cet Amour que nous serons jaugés...

Un commentaire d'un groupe de réflexion de Saint-Bonaventure : 

Cet évangile nous parle bien car les exemples sont concrets
Jésus nous précise que chaque fois que nous faisons quelque chose aux plus petits c’est à Lui qu’on le fait.
Il explique aux hommes que lorsqu’ils aident les plus petits, même si on pense que Dieu est tout-puissant et qu’il ne manque de rien, ils le font également à Dieu car nous sommes son peuple et qu’Il nous aime.
Inversement, s’ils n’aident pas les autres, ils offensent Dieu.
Le texte est quand même dur car on ne pas toujours être bon avec tout le monde
Patrick, l’animateur, explique aux jeunes que dans un texte de la Bible il faut chercher à comprendre ce qui est dit ‘’entre les lignes’’
Ce texte est suivi par le passage ‘’du complot contre Jésus’’ : Jésus sait donc ce qu’il va lui arriver ; il l’a choisi : ce texte prend un sens profond car Jésus nous dit ce qu’il faut faire après …Comment va-t-on pouvoir montrer notre foi ?
Jésus fait comprendre que ce sera dans les actions des hommes envers les autres et les plus petits qu’ils trouveront le sens de leur foi
On voit bien que c’est parfois très difficile d’être copain avec celui qui n’est pas sympathique avec nous : Jésus nous dit que c’est sur ces actes là, qu’Il nous demande d’avoir envers les autres, que nous serons jugés
Ceux qui font du bien aux petits : comme si Dieu est reconnaissant envers ceux qui ont pris soin de ses ‘’enfants’’  il leur offre la vie éternelle
Et ceux qui n’ont pensé qu’à eux même il est écrit qu’Il ne leur offre pas la vie éternelle (cela est-il vrai ? )
Le dernier verset est cassant : on est soit d’un côté ( bon ) soit de l’autre ( mauvais )
En résumé, dans ce passage de Matthieu, Jésus nous explique bien qu’il n’y a rien de compliqué pour être dans le vrai : il suffit d’être à l’écoute et au service de l’autre, du plus petit, sans se soucier de qui il est.