Les ressources principales d'un diocèse
- Le denier de l'Église, collecté annuellement
- La quête, collectée au cours des messes
- Le casuel : offrandes faites à l'occasion des mariages, baptêmes...
- Les offrandes de messes : dons effectués pour faire célébrer une messe à une intention particulière
- Les legs et assurances-vie.
L'Eglise bénéficie aussi de ressources non récurrentes et exceptionnelles : les offrandes de cierges, les manifestations (fêtes paroissiales par exemple), les souscriptions particulières (construction d'une église...), les revenus des placements financiers, les revenus locatifs des presbytères dépourvus de prêtres.
A noter : le diocèse ne reçoit aucune subvention, ni de l'Etat, ni du Vatican.
Comment sont utilisées les ressources de l'Eglise ?
Conformément au droit de l'Eglise, les comptes des diocèses sont gérés de manière indépendante : chaque diocèse gère ses propres ressources et dépenses. Pour cela, notre évêque, Mgr Planet, est assisté d'un économe diocésain et d'un conseil aux affaires économiques.
Globalement, la répartition des charges diocésaines est la suivante :
- Traitements et retraites (dont charges sociales) des prêtres et évêques : le traitement des prêtres est d'environ 540 € net mensuel. L'évêque reçoit le même traitement que les prêtres de son diocèse.
- Autres charges de personnel : rémunération des religieux et religieuses mis à disposition des diocèses par leur congrégation (près de 970 € par mois versés à la communauté) et salaires des employés laïcs du diocèse. Une très large majorité de laïcs est bénévole et 19 sont rémunérés. Ces charges comprennent les cotisations de sécurité sociale et de retraite.
A noter : Les traitements, retraites et charges des prêtres et du personnel représentent le premier poste de dépense du diocèse.
- Frais de gestion, de fonctionnement et d'entretien, en particulier les charges liées à l'immobilier : les diocèses assurent l'entretien "locataire" des édifices du culte appartenant aux communes (églises construites avant 1905) et ils financent la construction, les grosses réparations et l'entretien des églises qui leur appartiennent (construites après 1905).
Les diocèses ont la charge de l'entretien des presbytères et salles de réunion appartenant au domaine privé des communes, ainsi que la charge de la construction, de l'intégralité des réparations et des impôts afférents à ces mêmes locaux lorsqu'ils appartiennent à l'Église.
A noter : la loi interdit aux diocèses la possession d'immeubles « de rapport » ; il n'y a donc pas de contrepartie de recettes. Ces frais de gestion, de fonctionnement et d'entretien du patrimoine immobilier représentent généralement plus du quart des charges diocésaines.
- Subventions aux services diocésains : catéchèse, aumôneries, pastorale familiale, etc, médias diocésains (radio) et solidarité.
A noter : ces subventions représentent en moyenne environ 10 % des charges diocésaines.