Paulette Callabat
1923 - 2005
Qui était-elle ?
Née en 1923 à Carcassonne dans une famille croyante d’origine rurale elle parfait sa formation chrétienne dans l’école libre et par le goût de l’offrande d’elle-même dans l’eucharistie. Elle milite dans la JOCF et à 20 ans elle éprouve le désir de concrétiser sa réponse à un appel au don total pour le monde ouvrier. Elle pense alors entrer au Carmel.
Mais brusquement elle réalise que le Seigneur lui demande de rester dans la vie de tout le monde pour vivre ce don total.
Son histoire
Elle continue à la JOCF puis s’engage au service du monde rural où elle fonde le service d’Aide familiale rurale dans le diocèse, et participe à l’équipe nationale du MFR, Mouvement familial rural qui deviendra le CMR. Chargée de mettre en place le secrétariat diocésain de l’Action Catholique Rurale elle lance l’Association Familiale Rurale. Elle participe ensuite au développement de l’Institut St Joseph de Limoux comme secrétaire de direction. Plus récemment, elle s’investira dans les services de la paroisse : la catéchèse et son quartier en ayant un continuel souci des plus petits. Elle concrétisera son désir de don total à Dieu dans le monde en entrant dans l’Institut Séculier Caritas Christi. Paulette décède d’un accident de la circulation en 2005. Son procès diocésain de béatification est en cours depuis le 13 mai 2014.
Sa spiritualité ?
Pour elle « servir Dieu et servir l’Eglise marchaient de concert et s’exprimaient dans le service ou la simple présence au monde. « Servir » était à la fois une oeuvre spirituelle et un service concret accomplis en laïque, contemplative, apostolique, cherchant à être plus présence du Christ auprès de tous et dans toutes les situations, utilisant les moyens mis à sa disposition par l’Institut Caritas Christi pour vivre la Parole d’Evangile qui le caractérise « La vie sous le regard du Père qui voit dans le secret ».
Son action à l’époque...
Par son engagement dans le MFR, elle oeuvre à la reconstruction du monde rural en favorisant la prise en charge des femmes par elles-mêmes. Elle s’investit à l’Institut Saint-Joseph afin de poursuivre par l’éducation des jeunes le développement des familles rurales. Dans son quartier elle soutiendra les personnes pauvres et les migrants dans le respect de la justice et de la dignité.
Et aujourd’hui...
Paulette se réjouissait du concile Vatican II comme une ouverture de l’Eglise, qu’elle a su mettre en pratique quotidiennement :
- avec le désir de répondre à l’appel de Dieu par le don de sa vie à Dieu pour l’Eglise et pour le monde.
- par des engagements institutionnels, des engagements d’Eglise et des services de proximité.
Qu’a-t-elle dit ?
« Cette vie de Dieu, cette source de vie, je ne dois pas la retenir, je dois la transmettre, comme Marie en vivant parmi les autres en étant présence amicale, servante attentive ».
Pour d’autres renseignements, on peut consulter le site des « Amis de Paulette »
Sur RCF Pays d'Aude, en première partie d'émission :