Le Saint de la Semaine : Germaine Cousin
Elle était née scrofuleuse, laide et difforme. Sa mère mourut quelque temps après sa naissance et son père n'avait qu'aversion pour elle. Il se remaria et la belle-mère la haïssait*. Ils l'obligèrent à coucher sous l'escalier sur des sarments, lui donnant le minimum de nourriture et lui faisant défense d'adresser la parole aux enfants de sa belle-mère. Il en fut ainsi de l'âge de neuf ans jusqu'à celui de vingt-deux ans où elle mourut. Elle passait son temps avec les bêtes, aux champs. Ne sachant pas lire, elle récitait son chapelet. Mais tous les matins, elle entendait la sainte Messe laissant son troupeau qui jamais ne causa de dégâts chez les voisins, restant dans les limites qu'elle lui marquait avant de partir. Elle parlait avec Dieu et cela était pour elle toute joie. Un matin son père la trouva morte sous l'escalier et, à partir de ce moment, les miracles ne cessèrent d'authentifier sa sainteté. Elle fut canonisée en 1867.
Oraison
Ô mon Sauveur Jésus crucifié! je veux que votre sainte croix me soit toujours présente, et surtout à l’heure de ma mort. Elle doit partout et toujours m’élever au-dessus du monde, de ses plaisirs et de ses scandales. Je suis prêt à souffrir pour vous, ô mon Sauveur! toutes les peines que vous m’enverrez. Pour vivre et mourir dans une conformité parfaite avec vous, je renoncerais volontiers au monde, et resterai cloué sur votre croix, jusqu’à ce que j’entende votre douce voix me dire, comme vous dites au bon larron: "Tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis." Ainsi soit-il.