Méditation du dimanche 12 septembre par notre diacre Bernard Amiez
Et pour vous qui suis-je ? Au fait, Jésus, l’ai-je rencontré un jour ? Pour beaucoup de nos contemporains, cette question n’a pas de réponse, car hélas, ils n’ont pas la moindre idée de qui est Jésus, personne ne leur en a jamais parlé ; osons-nous parler de lui comme d’un ami ? Où en suis-je de ma foi ? Car cette question est une affaire de foi.
Dire comme Pierre : tu es le Christ. À quoi cela nous engage ? Jésus, c’est celui qui me dit « aimez vos ennemis ! », n’est-ce pas excessif ? Ce passage d’évangile nous donne une réponse, suivre Jésus c’est accepter la croix, la souffrance du Juste (1ère lecture) et comprendre la résurrection, c’est alors vivre notre baptême : être plongé dans la mort et la résurrection du Christ.
La mort du Christ : contempler la passion du Christ, se tenir avec Marie, Jean, Marie Madeleine au pied de la croix, c’est ténèbres et lumière.
Ténèbres : c’est le mal ; la souffrance, le péché, mon péché qui est exposé à tous vents. Et en dehors de Jésus, ce mal, la souffrance, mon péché, seul, je ne peux le vaincre ; j’ai besoin de lui. De mes ténèbres il vient me chercher.
Lumière : « Père en tes mains je remets mon esprit », le don de l’amour de Dieu, le rachat de l’humanité, notre salut, la restauration de notre condition initiale à la création ; en même temps dans notre faiblesse, la force de ceux qui sont restés debout malgré la douleur, nous permet d’accueillir le sang et l’eau, fontaine jaillissante de tous les sacrements et naissance de notre Église.
La résurrection : c’est énorme, croire en la résurrection de Jésus ! Si le Christ n’est pas ressuscité, tout n’est que mensonge et vain dit saint Paul ; mais même les apôtres à l’Ascension doutent encore, alors pour nous ! Mais c’est notre espérance, notre joie, la vie éternelle... à chacun de développer sa foi et de suivre Jésus...
La croix et la résurrection, c’est reconnaître la toute-puissance de Dieu.